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" Le Portugal, 50 ans après
la Révolution des œillets
 
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Conférence-échanges - Spectacle

18 h au studio

Conférence :

Chanson, propagande et résistance au Portugal sous la dictature et jusqu’à aujourd'hui. 

Actualité de « Grândola Vila Morena »

20 h au Théâtre
Aux sons de claquettes, découvrez la danse oubliée du fado

Chorégraphes incontournables de la scène contemporaine portugaise, Jonas&Lander explorent, depuis plus de dix ans, la fusion entre les danses traditionnelles et urbaines. Leur ambition : renouveler l’imaginaire autour des musiques populaires. Avec Bate Fado, ils nous

transportent au XIXe siècle, à Lisbonne.  

Une époque où le fado avait sa propre danse, le Fado Batido, une danse à claquettes énergique. Elle aurait été censurée par l’Église catholique en raison de son caractère érotique, un brin provocateur. Grâce à Jonas&Lander, la voilà qui refait surface. Entouré de quatre danseurs et danseuses, de trois guitaristes et d’un chanteur, le duo réinterprète le Fado Batido. Au plateau, autour d’un kiosque ouvert de tous côtés, tous frappent des pieds. Chaussés de bottines, le port altier, les virtuoses effectuent des claquettes, tandis que les musiciens brandissent leur instrument.
Tous « tapent le fado » avec talent au rythme des différentes mélodies.Par cette performance hybride, entre pièce chorégraphique et concert, les artistes ravivent avec brio ce patrimoine oublié. 

Texte de présentation tiré du site de Théâtre+Cinéma

photo Agnès_edited.png

Le Portugal commémore cette année les 50 ans de la Révolution des œillets, dont la chanson « Grândola, Vila Morena », choisie par les militaires pour lancer les opérations du coup d’Etat démocratique, est devenue un véritable hymne. Si son histoire est restée longtemps méconnue, un espace d’exposition lui est aujourd’hui dédié dans la ville à laquelle elle rend hommage, en Alentejo.

Le parcours de cette chanson, non « révolutionnaire » à l’origine, montre comment l’histoire culturelle du Portugal aux XXè et XXIè siècle est jalonnée d’usages ambivalents de la chanson : mise en scène du folklore par la propagande de la dictature, tentatives de récupération du fado, censure des chanteurs exilés réfractaires aux guerres coloniales, réinventions contemporaines… Comment la chanson, en tant que genre incontournable de la culture populaire, révèle ainsi ses différentes facettes, ses réécritures et sa force de résistance, y compris dans le Portugal d’aujourd’hui?

La conférencière : Agnès Pellerin
Actuellement chercheuse en études culturelles à l’Université de Lisbonne (projet « Musique et exil » de l’INET-md, Instituto de Etnomusicologia – música e dança). Elle est l’auteure d’un ouvrage sur le fado (Chandeigne, 2003, rééd. 2016). En 2020, elle a soutenu sa thèse à l’Université Paris 8 sur la chanson comme représentation du peuple dans le cinéma portugais. 
NARBONNE


Jeudi 21 novembre
18:00 / 20:00
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